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Déficience motrice 

Analyse réflexive : 

Au cours de déficience motrice, nous avons commencé par voir quelques définitions telles que déficience, handicap, multi handicap, pluri handicap,… pour ensuite parler de l’Infirmité Motrice Cérébrale (IMC).

La déficience motrice dont l’IMC est un handicap que je connaissais très peu. Grâce à ce cours, j’ai appris que l’IMC est liée à une lésion du cerveau survenue dans une période anténatal ou périnatal ou suite à un accident. Ce handicap se caractérise par des difficultés motrices (problème de contrôle, d’exécution et de coordination de mouvements volontaires). Cette maladie est non évolutive mais va entraver le développement de l’enfant entraînant des conséquences sur son contrôle moteur, son appareil orthopédique et sur ses capacités d’apprentissage.  

Ces personnes atteintes peuvent avoir des troubles moteurs qui peut être :
- des paralysies (complètes ou partielles)
- Des mouvements anormaux (dyskinésie)
- Des troubles de l’équilibre (Akinésie).
Ils peuvent également avoir des troubles cognitifs et des troubles associées comme la méconnaissance de l’hémicorps, le trouble du regard, de la dyspraxie,…
Tout cela va dépendre de la nature, de l’étendue et de la zone de la localisation des lésions cérébrales.

Nous avons vu les causes de l’IMC. Celles-ci peuvent arriver soit avant la naissance, pendant ou après l’accouchement.

La prise en charge de ces personnes doit être précoce. En effet, ce suivi peut commencer dès le milieu hospitalier. On va développer une autonomie maximale.

Pour faire une bonne prise en charge, on peut commencer par utiliser « La grille d’évaluation de Katz » qui va permettre de déterminer le degré de dépendance du patient. Cette grille se présente sous forme de critères et de scores. C’est une grille très fonctionnelle.



Cependant, dans cette grille on pourrait rajouter des items pour les aspects cognitifs car un accompagnement pédagogique doit lui être réservé.
Il est également important de mettre des aménagements ou des outils en place pour prendre en charge ces personnes atteintes d’IMC. Peu d’établissements sont aménagés correctement pour les accueillir.

Nous avons ensuite vu l’éducation conductive de Peto. C’est un système éducatif imaginé en Hongrie vers 1940.
Ce système vise l’autonomie fonctionnelle. En effet, on attend des enfants et adultes atteints de se débrouiller correctement dans un milieu de vie normale (enseignement ordinaire, travail non protégé,…)
Dans ce système, l’enfant est acteur de son éducation. Le processus éducatif est conçu comme un processus intégré. On va donc prendre toutes les dimensions de l’enfant en compte. On va au rythme de l’enfant.
L’accent est mis sur le sens des apprentissages. Cela va permettre à l’enfant de trouver des solutions appropriées lui-même.

L’éducation conductive est représentée en Belgique par l’Association Belge de Pédagogie Conductive. Elle réunit les professionnels et les parents qui sont intéressés.

Leurs objectifs sont :
- Faire connaitre l’éducation conductive comme étant une alternative originale et crédible par rapport aux prises en charge classiques des enfants IMC.
- Susciter la réflexion sur les fondements et les enjeux de cette conception
- Soutenir les expériences en cours et faire progresser la qualité de celles-ci (En soutenant les projets de formation, en soutenant les professionnels, parents, directeurs, médecins,…)


J’ai trouvé ce cours très enrichissant car d’une part, je ne connaissais pas ce handicap et je pense que je peux être confronté à des enfants atteints d’IMC et d’autre part, nous avons eu des idées de moyens à mettre en œuvre pour assurer le développement de l’enfant.
En tant qu’orthopédagogue, je trouve cela très intéressant car nous serons amenés à prendre en charge, à aider ces personnes. Nous devrons donc penser à utiliser un langage précis et clair, à trouver des facilitations pour que l’enfant puisse réussir sa tâche, à utiliser des bonnes grilles d’observation, etc.

 

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