Marine Pierre 

Le cours sur la déficience sensorielle reprenait la déficience visuelle et auditive.

Nous avons commencé par s’intéresser à la déficience visuelle.
Comme je l’ai dit dans mes réflexions continues, grâce à ce cours je me suis rendue compte qu’il y avait différentes pertes visuelles comme la perte de la vision centrale, la perte de la vision périphérique, la vision floue ou avec des tâches.

Nous avons ensuite parlé de l’accueil d’un enfant avec une déficience visuelle avant et à la rentrée. En effet, il est important de donner à l’enfant l’occasion de venir rencontrer son enseignant et sa classe pour qu’il puisse déjà prendre ses repères ainsi que lui donner des informations sur les lieux où il évoluera, cela lui permettra de se faire une représentation mentale de ceux-ci.  
L’enseignant peut aussi en profiter pour faire connaissance avec l’enfant et lui demander s’il lit en braille, s’il sait écrire, s’il utilise du matériel spécifique,…

À la rentrée, il est important de veiller à favoriser les échanges entre lui et les autres camarades, de l’aider à son intégration. On peut aussi proposer à l’enfant de présenter son matériel aux autres élèves et d’expliquer à quoi cela lui sert.

Nous avons également vu l’attitude que l’enseignant doit adoptée pour bien intégrer cet enfant. L’enseignant ne doit pas oublier d’utiliser un langage précis et d’exprimer oralement ce qu’il écrit au tableau ou ce qu’il fait. Par exemple s’il fait un schéma au tableau, l’enseignant devra le décrire oralement pour que l’enfant atteinte d’une déficience visuelle puisse le visualiser mentalement.

J’ai trouvé ce point très intéressant car étant institutrice primaire et future orthopédagogue, je devrais pouvoir accueillir un enfant avec une déficience visuelle. Grâce à ce cours, je saurai comment m’y prendre et que mettre en place pour l’accueillir et que l’enfant soit épanoui.

Ce qui m’a beaucoup plu pendant ces cours, c’est que nous avons souvent été mis en situation. En effet, nous avons été dans les couloirs de Defré avec des cannes blanches et des lunettes spéciales pour nous mettre dans la peau d’une personne avec une déficience visuelle quelconque.
Nous avons également été au « Troisième œil » où nous avons pu faire une série d’activités tels que jouer à des jeux, dresser une table dans le noir, se promener dans la rue, écrire en braille.
Ce genre d’activité me parle énormément !

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Nous avons par la suite commencé le cours sur la déficience auditive.
Comme pour la déficience visuelle, nous avons d’abord vu les différentes déficiences auditives (petite déficience, surdité légère, surdité modéré, surdité sévère et la surdité profonde). Je ne savais pas qu’il y avait autant de surdités différentes.
 

Dans la plupart des cas, on fait le dépistage 2-3 jours après la naissance. Cela se fait à l’aide d’otoémission, on envoie un son directement au niveau de la cochlée et on va enregistrer la réaction du bébé.
Cependant, si on ne fait pas de test, on se rend compte à l’âge de 6 ans que l’enfant est sourd. Pourquoi ? Car ce sont les moments de la socialisation.

Voici un petit lien en plus sur le dépistage de la surdité chez les nouveau-nés : 

Une personne avec une déficience auditive se sent souvent incomprise. En effet, ils ont un déficit de communication, ce qui mène un repli sur eux-mêmes.
Cependant, il existe différentes méthodes de communication.

• Des méthodes gestuelles comme la dactylologie et la langue des signes

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• Des méthodes oralistes comme la lecture labiale et la méthode verbo-tonale
   

                        --> Pour en savoir plus sur la lecture labiale :