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Questions d'éthique et de déontologie 

Nous avons d’abord définis ce qu’était l’éthique, le dilemme morale. 
Nous avons ensuite lu différents petits témoignages. On les a distingué en fonction de s’ils étaient nuisibles ou non pour les personnes elles-même et pour les autres.
Nous avons ensuite vu les notions de normalité et normativité. Je ne connaissais pas la différence entre ces deux notions.  
La normalité dépend des cultures, des pays,… tant dis que la normativité est une norme morale ou juridiques sur laquelle la société s’accordent pour bien vivre ensemble.

Nous avons terminé avec un débat très intéressant sur la Rilatine.
« Est-il bien de donner de la Rilatine à un enfant de 6 ans pour améliorer son comportement ? »

Dans l’ensemble, nous disions tous que l’enfant était trop jeune pour être médicalisés. À 6 ans, l’enfant a besoin de bouger mais cela ne signifie pas spécialement qu’il est atteint d’hyperactivité.

En lisant des livres ou articles, on peut voir que la Rilatine est souvent considérée comme une drogue.
Selon moi, la Rilatine n’est pas spécialement une drogue. Mais celle-ci est parfois trop vite prescrite.
En effet, parfois nous mettons très vite une étiquette à un enfant en disant qu’il est hyperactif et donc on lui prescrit de la Rilatine. 
Pour moi, le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité est devenu de plus en plus à la "mode". En effet, dès qu'un enfant est déconcentré, bouge trop en classe ou autres, il est considéré comme hyperactif. 

Je pense qu’il faut d’abord vérifier si l’enfant est vraiment atteint de troubles déficitaires de l’attention avec ou sans hyperactivité en faisant des tests.
Ensuite je pense qu’avant de passer à la Rilatine, il y a plusieurs alternatives qui existent et qui peuvent quand même fonctionner. Par exemple, des traitements homéopathiques, des outils à mettre en place, des techniques pour recentrer l’attention de l’enfant,…


 

Cours du 21 septembre 
Analyse réflexive : 

Nous avons commencé le cours d’éthique et déontologie en définissant ce qu’était une question éthique, un dilemme. C’est un conflit de valeurs, des normes, des lois. Nous sommes tiraillés entre 2 positions qui sont toutes les deux légitimes.

Ensuite, grâce à divers témoignages de personnes se demandant s'ils étaient normaux ou non, nous avons définis ce qu’était la normalité et la normativité.
La normalité est définie par des normes statistiques dans un milieu, une société donnée. Celle-ci peut varier en fonction de la culture, du pays,…
Celle-ci renvoie à des normes sociales. En effet, ce sont des règles qui obligent à s’adapter à des régularités sociales observées dans une société. Par contre, si ces normes ne sont pas respectées, personne ne subira de conséquences.
La norme sociale est contextuelle, elle va dépendre d’une société ou d’un groupe bien précis.
La normativité renvoie à des normes morales, juridiques sur lesquelles les sociétés s’accordent pour bien vivre ensemble.

 

Je trouve que ces termes sont très intéressants à définir et suscite divers débats. En effet, on se rend compte que parfois quelque chose nous semble « normal », car c’est familier pour nous mais semble anormal pour quelqu’un d’autre.
Par exemple, aller à la messe tous les dimanches est peut-être évident pour une personne mais tout à fait anormal pour une personne non croyante.
On se rend compte que dans une même société, les normes peuvent être différentes en fonction des cultures.

 

Nous avons ensuite vu ce qu’était une valeur. Une valeur oriente nos actions quotidiennes et nos décisions. La famille, la santé, la liberté, le bien-être, le savoir sont des exemples de valeurs.
Une valeur n’est pas soit bonne soit mauvaise. Cela va dépendre de comment elle est mise en action, en norme.
Les valeurs sont organisées subjectivement. En effet, elles sont hiérarchisées par les individus et les sociétés.

 

Nous avons vu qu’il y avait différentes sortes de normes. En effet, on retrouve les normes techniques qui m’obligent si je veux atteindre un but précis (« Je veux partir en vacances, je dois travailler. »), les normes éthiques (normes sociales et culturelles) qui m’obligent si je veux atteindre un but subjectif (« Il ne faut pas avorter ») et pour finir, les normes morales qui m’obligent dans le sens où elles devraient obliger tout le monde et donc m’obliger moi aussi (« Il ne faut pas tuer »).  
 

Nous avons ensuite vu la morale déontologique et la morale conséquentialiste.
La morale déontologique se base sur les principes. Nous avons donc vu le « Dilemme de Heinz ».
Nous devions dire ce que nous ferions à la place de M. Heinz : « Voler le médicament ? » ou «  Laisser mourir sa femme ? » et ensuite voir à quel stade de Kohlberg nous nous trouvions. En effet, nous étions tous d’accord sur le fait que Heinz devrait voler le médicament car selon nous, le fait de voler était moins grave que de laisser mourir une personne. En effet, la vie d’une personne est plus importante qu’une loi.

Cependant, grâce à cet exercice, nous pouvions voir que les réponses, les décisions dépendent de chacun.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Tandis que la morale conséquentialiste est la valeur morale d’un acte et se base essentiellement sur les conséquences. Ces conséquences doivent être prévisibles.
Nous avons donc vu là le dilemme du tramway. Un tramway est hors contrôle et peut poursuivre sa route sur deux voies. Sur l’une, cinq hommes y travaillent et sur l’autre un homme s’y trouve. Si nous sommes témoins, allons-nous actionner l’aiguillage afin de sauver cinq personnes au lieu d’une ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ce dilemme était très compliqué pour nous tous, celui-ci a suscité un débat. La plupart d’entre nous était d’accord de sauver les 5 personnes au lieu d’une. Mais on essayait tous de trouver une solution pour tous les sauver.
 

Pour finir, nous avons abordé la vie sexuelle des personnes handicapées.
En discutant, nous nous sommes rendu compte que les personnes handicapées peuvent être victimes de représentations réductrices. En effet, on a tendance à infantiliser ces personnes. Ils auront, du coup, du mal à conquérir leur identité sexuelle. Cette difficulté vient aussi de l’image qu’ils ont de leur corps et de celle que les autres leur renvoient. En effet, le regard des autres fait beaucoup.

Nous avons visionné un film où un homme avec une déficience mentale aimerait avoir une relation sexuelle. Une éducatrice spécialisée aide cet homme à trouver quelqu’un pour lui. Elle va donc lui faire voir une prostituée pour qu’il puisse avoir une relation sexuelle.

Suite à ce film, j’étais un peu étonnée. Je ne savais pas que les éducatrices spécialisées pouvaient s’occuper de ces besoins.
Selon moi, c’est bien de répondre aux besoins des personnes handicapées. Cependant, je pense qu’il faut être certain que ce soit un réel besoin de la personne et pas une mauvaise interprétation de l’accompagnant.
Je pense que ces envies dépendent également du degré du handicap et de la construction de leur « moi ».

Ce cours m’a finalement beaucoup plu car les thèmes abordés sont intéressant en tant que future orthopédagogue.
En effet, nous serons surement amenés à faire des choix parmi divers dilemmes éthiques. Nous devons bien-sûr penser aux valeurs et aux normes, sans oublier que celles-ci peuvent changer en fonction de la culture.
Ce cours était documenté à l’aide de nombreux exemples. Ce qui rend celui-ci plus attractif.
Les différents thèmes suscitaient également beaucoup de débats.

 

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